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Les répliques cultes
19 mars 2010

Bienvenue chez les Ch'tis

Bienvenue chez les Ch'tis

    Réalisé par Dany Boon
    Avec Kad Merad, Dany Boon, Zoé Félix  

Long-métrage français.
  Genre Comédie
  Durée 1h46 min
  Année de production 2008
  Distributeur : Pathé Distribution
  http://www.orserie.fr/local/cache-vignettes/L300xH400/bienvenue_chez_les_chtis_orserie-a708a.jpg
  Philippe : [en fauteuil roulant à l'inspecteur] : Asseyez-vous, moi c'est déja fait.
 
  Jean : J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
Philippe :J'suis suspendu, c'est ça ?
Jean :   Pire.Philippe apprend sa mutation
Philippe :Viré ?
Jean : Pire encore.
Philippe : Pire que viré ? C'est quoi ?
Jean : T'es muté   dans le nord.
Philippe :: Le nord ? Non... A Lyon ?
Jean : Ah non, pas à Lyon, dans le nord nord !
Philippe : Ah non, pas à Paris, me dis pas qu'ils m'envoient à Paris !
Jean : Pas à Paris... Plus au nord.
Philippe   :En Belgique ?
Jean : Ben nan...   Avant la Belgique, y'a... Le Nord Pas-de-Calais ! Voilà, t'es muté à côté de Lille.
Philippe : L'île ?   L'île de quoi ?
Jean : Non, pas sur une île ! Lille ! La ville de   Lille !
Philippe :  La ville de Lille ? Mais c'est horrible !
 
  Le fils de Philippe : Papa, j'veux pas perdre mes orteils.
Philippe :   Mais pourquoi tu perdrais tes orteils ?
Le fils de Philippe   : J'veux pas vivre dans le Pôle Nord.
 
  [Philippe va voir l'oncle de Julie qui connait le Nord pour lui poser des questions]
Philippe : Et fait très froid ?
  Oncle de Julie : Oooh... L'été ça va, parce que tu as 0, 0-1... Mais l'hiver, ça descend, ça descend, ça descend... Moins 10, moins 20, moins   20, moins 30... Tu dis "je reste couché", ils te foutent du moins 40 ! Tu vois ?
Philippe : Moins 40   ?
Oncle de Julie : C'est le NORD.
 
  Julie : Tu vois, brouillards givrants !
Philippe : C'est quoi ça, brouillards givrants ?
Julie:   Ben c'est l'horreur.
Philippe : Ben non, regarde, c'est qu'au lever du jour, 6 degrés le matin, 11   l'après midi, c'est pas si froid que ça !
Julie : Parce que tu   crois que c'est les vraies températures ?
Philippe : Ah oui ! Non ?
Julie : Ben ouvre les yeux Philippe, le département du Nord il fait pression pour qu"à   la météo ils rajoutent des degrés ! Sinon personne n'irait là-haut !
 
  [Philippe se fait arreter par les gendarmes sur l'autoroute]
Le gendarme : Gendarmerie nationale. Vos papiers, papiers du véhicule, s'il vous plaît.
Philippe : Pardon, je roulais trop vite, excusez-moi, mais... J'ai pas fait attention, d'ailleurs... Mais je reconnais, je reconnais ma faute...
  Le gendarme : Vous avez été contrôlé à 50 km/h.
Philippe : 150 ?!
Le gendarme : Non, 50, deux fois 25   !
Philippe : 50, c'est possible ça ?
Le gendarme : C'est dangereux de rouler trop lentement sur l'autoroute, monsieur... Abrams. Je dois vous   verbaliser.
Philippe : J'suis muté dans le Nord-Pas-de-Calais, j'ai pas envie d'y arriver trop tôt,   c'est tout.
Le gendarme : Dans le Nord-Pas-de-Calais   ?
Philippe : Oui, dans le Nord-Pas-de-Calais, ouais.
Le gendarme[déprimé pour lui] : Allez-y.
Philippe : Merci.
Le   gendarme : Mais appuyez un peu sur le champignon quand même ! Courage, va.
  [Philippe repart]
Le gendarme :   Oh putain... Le Nord-Pas-de-Calais...

 

[Philippe vient de renverser Antoine]
  Philippe : Oh mon dieu ça va vous n'êtes pas mort ?Philippe
Antoine : Bienvenue Mossieur le directeur   !
Philippe : Monsieur Bailleul ?
Antoine : Ouais ché mi ! [il se relève] Oh vindiouss !
Philippe : Bougez pas bougez pas ! Vaut mieux appeler les secours.
Antoine : Oh cha va cha va.
Philippe   : Olala j'aurais pu vous tuer !
Antoine : Non mais ché pas grave cha va, j'vous ai reconnu à votre plaque qu'est 13, ichi ché 59, j'vous ai fait signe d'arreter votre carette mais vous m'avez rien vu mais cha va   j'ai ren j'ai ren !
Philippe : Votre mâchoire vous êtes blessé la ?
Antoine : Hein ?
Philippe : Vous avez mal quand vous parlez la non ?
Antoine : Quo ?
Philippe :Votre mâchoire ça va là ?Antoine
Antoine : Non non j'ai mal à ma kchu ché tou chui   tombé sur ma kchu quoi.
Philippe : Le kchu ? Oh lala c'est pas terrible quand vous parlez. Vous voulez   pas qu'on aille montrer votre mâchoir à un médecin ?
Antoine : Non cha va j'ai rien vindiouss !
Philippe : Non mais je vous assure vous vous   exprimez d'une façon très très particulière !
Antoine : Parce que   j'parle ch'ti ché cha ?
Philippe : Pardon ?
Antoine : Bah j'parle ch'timi quoi.
Philippe   :Oh putain c'est ça le fameux cheutimi ?!
 
     

      [Philippe se fait recontrôler plus tard par le même gendarme]
Le       gendarme  : Oooh ! 160 km/h ! Z'allez mieux, on dirait !
Philippe : Oui oui, merci.
Le       gendarme  : Vous n'allez plus dans le Nord-Pas-de-Calais, là ?
Philippe : Si si, mais en fait j'aime bien. C'est bien !
Le gendarme  : Bon, ben j'suis content pour vous. Ça vous fera 4 points et 150 euros       !
Philippe : Oh dubrin !
Le gendarme  : Pardon ?
Philippe :Non, rien.
Le       gendarme  : Descendez.    

   

      

        Tony [à Antoine] : Qu'est ce qu'il a le postier ? T'as du courrier pour mi ché cha         ?
Antoine : Nan j'ai pas de courrier pour ti mais j'ai         un SMS, et comme tu sais pas lire j'vais te le dire oralement ! " Il est interdit de se garer d'vant el'poste signé el'facteur".
Tony : Eh elle est po la to mère ? Hein ? Elle range eut'chambre ?
        Annabelle : Non, non arretez !
Tony         : Qu'est cht'as l'carilloneux t'veux t'battre ?
Antoine         : Non, chui contre la violence entre les êtres humains, en revanche, contre les objets... [il pousse la moto de Tony par terre]       

      

       

          [Completement bourrés]
Antoine : Bonjour monchieur Leborne, on a pas de courrier pour vous !
Philippe : Mais on veut bien quelque chose à boire !
Antoine Pour fêter notre amitié !        

       

          Bourrés        

               

          [Philippe prend Antoine à part le jour de son départ. Les deux sont très émus]
Philippe :Merci Biloute !
Antoine : T'as pas à me remercié Biloute !
Philippe [en larme] : Oh que si...
Antoine : Tu vois j'ovais raison !
Philippe           : De quoi ?
Antoine : Un           étranger qui vient vivre dans le Nord il brai deux fois. Quand il arrive et quand il repart...
Philippe : Non j'pleure pas !
Antoine : Si tu           pleures !
Philippe : Non j'pleure pas !
          Antoine : Non tu pleures pas...
       

      

   

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