Bienvenue chez les Ch'tis
Bienvenue chez les Ch'tis
Réalisé par Dany Boon
Avec Kad Merad, Dany Boon, Zoé Félix
Long-métrage français.
Genre Comédie
Durée 1h46 min
Année de production 2008
Distributeur : Pathé Distribution
Philippe
: [en fauteuil roulant à
l'inspecteur] : Asseyez-vous, moi c'est déja fait.
Jean :
J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
Philippe :J'suis suspendu, c'est ça ?
Jean
:
Pire.
Philippe :Viré ?
Jean : Pire encore.
Philippe : Pire que viré ? C'est quoi ?
Jean
: T'es muté
dans le nord.
Philippe :: Le nord ? Non... A Lyon ?
Jean
: Ah non, pas à Lyon, dans le
nord nord !
Philippe
: Ah non, pas à Paris, me dis
pas qu'ils m'envoient à Paris !
Jean
: Pas à Paris... Plus au nord.
Philippe
:En Belgique ?
Jean
: Ben nan...
Avant la Belgique, y'a... Le Nord Pas-de-Calais ! Voilà, t'es muté à
côté de Lille.
Philippe
: L'île ?
L'île de quoi ?
Jean : Non, pas sur une île ! Lille ! La
ville de
Lille !
Philippe
: La ville de Lille ? Mais
c'est horrible !
Le fils de Philippe
: Papa, j'veux pas perdre mes orteils.
Philippe :
Mais pourquoi tu perdrais tes
orteils ?
Le fils de Philippe
: J'veux pas vivre dans le
Pôle Nord.
[Philippe va voir l'oncle de Julie qui connait le Nord pour lui
poser des questions]
Philippe : Et fait très froid ?
Oncle de Julie
: Oooh... L'été ça va, parce que tu as 0, 0-1... Mais l'hiver, ça
descend, ça descend, ça descend... Moins 10, moins 20, moins
20, moins 30... Tu dis "je reste couché", ils te foutent du moins 40 !
Tu vois ?
Philippe
: Moins 40
?
Oncle de Julie : C'est le NORD.
Julie :
Tu vois, brouillards givrants !
Philippe : C'est quoi ça, brouillards givrants ?
Julie:
Ben c'est l'horreur.
Philippe : Ben non, regarde, c'est qu'au lever du jour, 6 degrés le matin,
11
l'après midi, c'est pas si froid que ça !
Julie : Parce que tu
crois que c'est les vraies températures ?
Philippe : Ah oui ! Non ?
Julie : Ben ouvre les yeux Philippe, le département du Nord il
fait pression pour qu"à
la météo ils rajoutent des degrés ! Sinon personne n'irait là-haut !
[Philippe se fait arreter par les gendarmes sur l'autoroute]
Le
gendarme :
Gendarmerie nationale. Vos papiers, papiers du véhicule, s'il vous
plaît.
Philippe
: Pardon, je roulais trop
vite, excusez-moi, mais... J'ai pas fait attention, d'ailleurs... Mais
je reconnais, je reconnais ma faute...
Le gendarme
: Vous avez été contrôlé à 50 km/h.
Philippe : 150 ?!
Le
gendarme
: Non, 50, deux fois 25
!
Philippe
: 50, c'est possible ça ?
Le
gendarme :
C'est dangereux de rouler trop lentement sur l'autoroute, monsieur...
Abrams. Je dois vous
verbaliser.
Philippe
: J'suis muté dans le
Nord-Pas-de-Calais, j'ai pas envie d'y arriver trop tôt,
c'est tout.
Le gendarme : Dans le Nord-Pas-de-Calais
?
Philippe
: Oui, dans le
Nord-Pas-de-Calais, ouais.
Le gendarme[déprimé pour lui] :
Allez-y.
Philippe
: Merci.
Le
gendarme : Mais appuyez un peu sur le champignon quand même ! Courage,
va.
[Philippe repart]
Le gendarme
:
Oh putain... Le Nord-Pas-de-Calais...
[Philippe vient de renverser Antoine]
Philippe
: Oh mon dieu ça va vous
n'êtes pas mort ?
Antoine : Bienvenue Mossieur le directeur
!
Philippe
: Monsieur Bailleul ?
Antoine : Ouais ché mi ! [il se relève] Oh vindiouss !
Philippe : Bougez pas bougez pas ! Vaut mieux
appeler les secours.
Antoine
: Oh cha va cha va.
Philippe
: Olala j'aurais pu vous tuer
!
Antoine : Non mais ché pas grave cha va,
j'vous ai reconnu à votre plaque qu'est 13, ichi ché 59, j'vous ai fait
signe d'arreter votre carette mais vous m'avez rien vu mais cha va
j'ai ren j'ai ren !
Philippe : Votre mâchoire vous êtes blessé la ?
Antoine : Hein ?
Philippe : Vous avez mal quand vous parlez la non ?
Antoine : Quo ?
Philippe :Votre mâchoire ça va là ?
Antoine : Non non j'ai mal à ma kchu ché tou chui
tombé sur ma kchu quoi.
Philippe : Le kchu ? Oh lala c'est pas terrible quand vous parlez. Vous
voulez
pas qu'on aille montrer votre mâchoir à un médecin ?
Antoine : Non cha va j'ai rien vindiouss !
Philippe : Non mais je vous assure vous vous
exprimez d'une façon très très particulière !
Antoine : Parce que
j'parle ch'ti ché cha ?
Philippe : Pardon ?
Antoine
: Bah j'parle ch'timi quoi.
Philippe
:Oh putain c'est ça le fameux
cheutimi ?!
[Philippe se fait
recontrôler plus tard par le même gendarme]
Le
gendarme : Oooh ! 160 km/h ! Z'allez mieux, on dirait !
Philippe : Oui oui, merci.
Le
gendarme : Vous n'allez plus dans le
Nord-Pas-de-Calais, là ?
Philippe : Si si, mais en fait j'aime bien. C'est bien !
Le
gendarme
: Bon, ben j'suis content pour vous. Ça vous fera 4 points et 150 euros
!
Philippe
: Oh dubrin !
Le
gendarme
: Pardon ?
Philippe
:Non, rien.
Le
gendarme : Descendez.
Tony [à Antoine] :
Qu'est ce qu'il a le postier ? T'as du courrier pour mi ché cha
?
Antoine : Nan j'ai pas de courrier pour ti
mais j'ai
un SMS, et comme tu sais pas lire j'vais te le dire oralement ! "
Il est interdit de se garer d'vant el'poste signé el'facteur".
Tony : Eh elle est po la to mère ? Hein ? Elle range eut'chambre ?
Annabelle
: Non, non arretez !
Tony
: Qu'est cht'as
l'carilloneux t'veux t'battre ?
Antoine
: Non, chui contre la
violence entre les êtres humains, en revanche, contre les objets... [il
pousse la moto de Tony par terre]
[Completement
bourrés]
Antoine : Bonjour monchieur Leborne, on a
pas de courrier pour vous !
Philippe : Mais on veut bien quelque chose à boire !
Antoine Pour fêter notre amitié !
[Philippe prend
Antoine à part le jour de son départ. Les deux sont très émus]
Philippe :Merci Biloute !
Antoine : T'as pas à me remercié Biloute !
Philippe [en larme] : Oh que si...
Antoine : Tu vois j'ovais raison !
Philippe
: De quoi ?
Antoine : Un
étranger qui vient vivre dans le Nord il brai deux fois. Quand
il arrive et quand il repart...
Philippe : Non j'pleure pas !
Antoine
: Si tu
pleures !
Philippe : Non j'pleure pas !
Antoine
: Non tu pleures pas...