La classe américaine
La classe américaine
La Classe américaine ou Le Grand Détournement est un film de 1993, écrit et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette. Il est exclusivement composé d'extraits de vieux films de la Warner, montés et doublés afin de créer un nouveau film inédit. Le titre du film provient de l'expression populaire classe américaine.
Première voix off : Attention, ce flim n’est
pas un flim sur
le cyclimse. Merci de votre compréhension.
Deuxième voix
off : Entre l’Australia et la South América, dans l’océan
South Pacific : l’atoll de Pom Pom Galli.
José :
Ah, voilà enfin le roi de la classe ! L’homme trop bien sapé, Abitbol !
Alors comme ça tu as été élu l’homme le plus
classe du monde ! Laisse-moi rire !
Georges Abitbol : Ecoute-moi bien, mon petit José. Tu baises
les ménagères, bien,
tu dois avoir le cul qui brille. Mais c’est pas ça qu’on appelle la classe.
José : Tu
fais un amalgame entre la coquetterie et la classe !
Georges Abitbol : J’en ai pour plus d’une barre de
fringues sur moi. Alors, va te
faire mettre !
Georges Abitbol : Le train de tes insultes roule sur les rails de mon indifférence.
Georges Abitbol : Tiens regarde, les anglais ont
débarqués, on va être obligés de passer par derrière. Tu
sais par ce tunnel tout sombre qui sent pas très bon.
Georges Abitbol : Monde de merde.
Georges Abitbol : Je préfère partir plutôt que
d’entendre ça plutôt que d’être sourd !
La radio : Et puis je vous rappelle
la principale information de cette édition, la disparition subite de
George Abitbol, qui depuis plus de 15 ans portait
officiellement le titre de l’homme le plus classe du monde.
L’Indien : Tu entends ? Des chips !
C’est tout ce que ça te fait quand je te dis qu’on va manger des chips ?
Dave
: Allo Peter ? Prends un papier, je vais te donner le numéro
d’un certain Jacques, faudrait l’interroger. Alors c’est le 19
94 0 18 13 24 32 49 26 24 40 4 16 70933, 16 moins 4 euh, attention il y
a un piège…
Jacques : Bonsoir !
Georges Abitbol : Pédé !
Un homme du futur : Tu peux me dire
ce qu’on fait dans ce film, Bob ?
Bob :
Oui je pourrais, mais d’abord faut sucer. Ah ça va, je plaisantais,
détends-toi. On a rien à faire là, ça doit être une erreur
dans l’enchaînement des flashbacks. Ça devrait pas trop durer.
Un homme du
futur : Ça m’a l’air d’un bordel…
Yves
: Tiens, si je vous disais qu’il y a rien que j’adorais plus
que les longues chevauchées solitaires dans les grands
espaces vierges. La communion intime avec la nature, l’extase des
sens, un sentiment grisant de liberté, l’osmose, quoi.
Joël
:Très bien. C’est une devinette. Qu’est-ce qui a trois bras, un
seul chapeau, deux chemises et une veste, un foulard, un
pistolet et quatre oreilles ?
Georges Abitbol :
Mais aucun problème. C’est le
cowboy de Tchernobyl.
Joël
: Bravo, il la connaissait !
Georges
Abitbol
: Au revoir,
Messieurs-Dames. C’est ça, la puissance intellectuelle. Bac + 2, les
enfants.